Ma salière a quelque chose à vous dire

saliere

J’ai vu récemment sur un blog consacré aux livres et aux écrivains une série d’articles sur le thème « pourquoi écrivez-vous ? ». Alors, forcément, je me suis aussi posé la question

Pour être franche, je ne me l’étais jamais vraiment posée auparavant ! Et passé un moment de réflexion (je n’irai pas jusqu’à ajouter « intense » !) mon premier réflexe a été de me dire : pourquoi diable faudrait-il une raison ?

Se demande-t-on pourquoi on respire ? Pourquoi on parle ? Personnellement, non.

Alors, pourquoi devrais-je me demander pourquoi j’écris ?

Dire que c’est parce que je ne peux pas ne pas écrire n’est pas très satisfaisant. Pourtant, j’ai bien l’impression que c’est la seule véritable raison.

Bien sûr, je peux en donner d’autres. Comme de nombreux auteurs, j’écris parce que j’aime cela. Qui se priverait d’un plaisir aussi simple et accessible ? Comme de nombreux autres, j’éprouve tellement de plaisir à lire des livres que j’ai envie de faire naître le même plaisir chez les autres. Ou en tout cas d’essayer !

Mais écrire m’est aussi parfois pénible. Mais j’écris parfois des textes que je ne montre à personne et que personne ne lira.

Alors, j’en reviens à la première question : pourquoi ? Question existentielle s’il en est, car c’est bien de mon existence qu’il s’agit en l’occurrence. Descartes disait « Je pense donc je suis » ; je déclinerais volontiers la phrase en « J’écris parce que j’existe » !

Chacun a son mode d’expression propre. Pour certains, ce sera la peinture ; pour d’autres la musique, la politique ou le sport. Pour moi (et pour beaucoup d’autres) c’est l’écriture.

Alors, pourquoi est-ce que j’écris ?

Parce que j’ai des choses à dire, à raconter, à inventer. Parce que cela me permet de communiquer, de rencontrer et de partager mon univers. Parce que les mots me fascinent autant qu’ils m’amusent et font s’envoler mon imagination. Parce que j’aime le petit crissement de la plume sur le papier (et pourtant j’écris beaucoup plus souvent avec mon clavier d’ordinateur !).

J’écris aussi parce que cela m’est nécessaire et parce que je sais que mes mots peuvent susciter des émotions chez les autres. Or les émotions sont le sel de la vie.

Finalement, peut-être que j’écris juste parce que je ne peux pas m’empêcher de mettre mon grain de sel dans votre existence !

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