Je nanote, tu nanotes, il nanote…

Site officiel des nanoteurs

Non, je ne radote pas ! Je n’ai pas non plus décidé d’inventer un nouveau verbe. Celui-ci existe. Enfin, vous ne le trouverez pas dans votre dictionnaire favori, mais je vous assure que de nombreuses personnes l’utilisent. Spécialement en ce mois de novembre.

Nanoter, c’est participer au NaNoWriMo.

Mais qu’est-ce que c’est que cette bête-là ? Ne me dîtes pas que vous ne vous posez pas la question…

Le NaNoWriMo (pour National Novel Writing Month) est un défi d’écriture dont le principe se résume en une phrase : écrire un roman d’au moins 50 000 mots en 30 jours. Mais pas n’importe lesquels : les 30 jours du mois de novembre.

L’événement est né en 1999, quelque part aux États-Unis, et vingt et une personnes y ont participé. Quatorze ans plus tard, contrairement à ce que son nom pourrait le laisser supposer, le challenge est devenu international et les participants se comptent par centaines de milliers.

L’an dernier, j’avais découvert l’existence de cette grande messe au milieu du mois. Trop tard pour se lancer. D’ailleurs, je me sentais incapable de relever le défi… En plus, je ne voyais pas trop l’intérêt de la chose.

Cette année, le hasard a voulu (mais qui ose encore croire aux coïncidences ?) que le NaNoWriMo se rappelle à mon bon souvenir le 30 octobre, via une question anodine posée dans un groupe d’auteurs que je fréquente sur Facebook.

Le 30 octobre, soit deux jours avant le début officiel !

Ma première réaction a été de me dire que c’était trop tard. Écrire 50 000 mots en un mois (en plus de toutes mes autres activités, bien sûr) c’est bien au-delà de mon rythme habituel. Et puis écrire quoi ?

Mais l’étincelle était là. Et entre novembre 2012 et novembre 2013, il s’est passé une chose extrêmement importante que vous avez forcement relevée, amis lecteurs : je suis devenue auteur ! Enfin, je me suis enfin reconnue comme telle. Dès lors, plus de place pour le doute.

J’écris bien moins de 50 000 mots par mois, d’habitude ? Et alors, si c’était le cas, où serait le challenge ? Je n’ai pas de projet à démarrer ? Et si j’écrivais une suite au roman que je suis en train de finir ?

La nuit portant conseil, je me suis inscrite dès le 31 octobre au matin (ah oui, parce qu’il y a un site officiel du NaNoWriMo, sur lequel les participants s’inscrivent et font contrôler le nombre de mots de leur texte) et le lendemain, dès 0 h, je me jetais sur mon clavier pour taper mes premiers mots.

Depuis, le NaNo (comme on le surnomme affectueusement) ne quitte plus guère mon esprit et je suis convaincue qu’il va m’apporter beaucoup dans ma pratique de l’écriture… Vous me trouvez cinglée ? Vous devez avoir un peu raison !

Allez, je vous laisse : j’ai encore 41 288 mots à écrire d’ici la fin du mois 🙂

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