Comme au printemps, j’ai choisi de faire coïncider en cette fin d’année deux événements majeurs. Un personnel : la participation à mon cinquième marathon, et un professionnel : la publication du tome 2 de Philie Station, Saluer la vie. Autant le dire tout de suite, cela s’est avéré être une erreur ! Je le saurai pour la prochaine fois 🙂
Les choses ont pourtant merveilleusement bien commencé. Le 27 novembre, quand je me suis présentée sur la ligne de départ, à La Rochelle, la météo était parfaite. Un poil fraîche pour attendre le top départ en tee-shirt, mais supportable. Et sous le soleil. Parfaite, je te dis ! Alors, passés les deux premiers kilomètres où le nombre de concurrents m’a imposé de courir « au ralenti », j’ai sans problème trouvé ma vitesse de croisière, autour de 10,5 km/h.
Comme à chaque marathon, le 32e km a marqué le début d’une vraie baisse de rythme. Mais cette fois, je l’ai mieux gérée. Ou plus exactement : mon mental a mieux tenu. Je savais que ce serait temporaire et rien que le fait de me le dire m’a permis de retrouver un peu d’énergie. D’ailleurs, je n’ai pas marché du tout pendant la course, malgré les côtes (contrairement à ce qu’on peut penser et qui se dit beaucoup, le parcours n’est pas si plat que cela !), excepté aux ravitaillements. Et si je n’ai pas fini aussi vite qu’au cap Ferret, j’ai réussi à maintenir un bon rythme.
Résultat : à l’arrivée, un temps réel de 4 h 20 min 39 sec. Soit mon record personnel 😎
Quand je te dis que tout avait merveilleusement bien commencé ! Mais le temps de rentrer chez moi, à Albi, le vent a commencé à tourner puisque je me suis fait rattraper par Mr Coronavirus. Il m’avait évitée jusque-là ; il a dû se dire que ça commençait à bien faire.
Au lieu de mettre toute mon énergie dans le lancement de mon livre qui devait avoir lieu le jeudi, je me suis donc retrouvée hors service sous la couette. Des conditions parfaites pour un échec total, cette fois-ci ! Enfin, total… Le livre est bel et bien sorti et il y a eu quelques ventes le jour J, mais tellement peu par rapport à ce qui aurait pu être… Alex et Tacko, mes deux héros, méritaient mieux.
Le côté positif de la chose, c’est que le fait d’être malade m’a permis un lâcher-prise quasi total. J’ai été déçue, évidemment, mais je le prends avec philosophie. Il faudra juste que je laisse plus de temps entre ces deux événements la prochaine fois. Histoire de pouvoir me consacrer pleinement à chacun d’entre eux. Et anticiper plus. Juste au cas où…
Une semaine plus tard, si ma voix est toujours marquée par la toux, les trois étages qui mènent à mon appartement ne suffisent plus à m’essouffler. J’ai repris du poil de la bête. Les premiers commentaires commencent à arriver sur Amazon. J’ai retrouvé le sourire. Une bonne petite semaine de vacances et je serai prête à saluer la vie en me lançant dans l’écriture du tome 3 de Philie Station 🙂
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