Comme je le supposais dans mon dernier article, il y a dix jours, notre monde a continué à changer. Le confinement s’est durci et allongé. Jusqu’au 15 avril, nous a-t-on dit. Mais si le pic de l’épidémie est attendu pour cette même date, comment le confinement pourrait-il ne pas être de nouveau prolongé ?
Personnellement, je n’y crois pas. Alors, je me suis préparée à le vivre dans la durée. Je vous dis tout de suite comment…
Pourtant, je fais partie des gens dont la vie a été très peu impactée par cette mesure. Avant le 16 mars, je vivais seule et travaillais chez moi ; depuis le 16 mars… je vis seule et je travaille chez moi ! Mon planning était de toute façon rempli jusqu’à fin avril et il a continué à se remplir ces deux dernières semaines.
Il y a donc longtemps que j’ai pris l’habitude de me lever à heure fixe et de m’habiller, même si je passe la journée à l’intérieur. Longtemps que j’ai acquis la discipline de me nourrir correctement, même si quelques mètres seulement séparent mon bureau de ma cuisine.
Alors, qu’est-ce qui a changé, me direz-vous ?
Je ne vais plus courir. Parce que faire le tour de mon pâté de maisons pendant une heure ne me tente pas du tout. Cela dit, mon corps a toujours besoin de se dépenser. Alors, je me suis mise à faire une demi-heure de sport tous les matins, juste après le petit déjeuner. Une demi-heure de cardio ou une demi-heure de renforcement musculaire, en alternance, six jour sur sept. Pour moi, la grasse matinée du dimanche, c’est sacré ! Et puis, cela me permet de garder la notion du temps qui passe, de me rappeler quel jour de la semaine nous sommes.
J’utilise aussi beaucoup plus le téléphone qu’auparavant. Pas une journée ne passe sans que j’aie au moins une personne que j’aime au téléphone. Paradoxalement, j’ai l’impression que ce confinement m’a rapprochée d’elles. Je pense à elles, je prends de leurs nouvelles, je me sens plus reliée à elles.
Enfin, j’ai renoué avec un passe-temps mis depuis longtemps de côté : les puzzles. Parce que même si j’adore lire, même si j’ai suffisamment de livres (en papier ou numérique) et de bandes dessinées pour m’occuper pendant des mois, j’ai aussi besoin de varier les activités. Faire un puzzle en écoutant des podcasts, c’est une autre façon de s’évader.
J’en ai commencé un de 4 000 pièces, qui représente une bataille navale. La question est : l’aurai-je terminé avant la fin du confinement ? Affaire à suivre… Au cas où, j’en ai un second 😉
Et vous, qu’est-ce que vous avez mis en place pour tenir sur la durée ?
Cet article vous a plu ? Partagez-le !