Si vous avez déjà lu ce qui se raconte par-ci par-là au sujet de la mise en place de nouvelles habitudes, vous êtes peut-être déjà tombé sur cette théorie selon laquelle il faudrait trente jours pour y arriver. Trente jours qui se décomposent en trois phases.
Pendant les dix premiers jours, tout est facile : vous êtes motivé pour acquérir cette nouvelle habitude, plein d’énergie, et vous trouvez l’exercice tellement facile que vous êtes presque persuadé d’avoir déjà réussi.
Les dix jours suivants, changement de programme : l’enthousiasme du début a disparu, vous commencez à fatiguer et vous avez vraiment l’impression de ramer. C’est la période au cours de laquelle vous risquez le plus d’abandonner et de tout laisser tomber…
Arrivent les dix derniers jours. La satisfaction d’avoir déjà « tenu » vingt jours, la perspective de la fin toute proche vous donnent à nouveau des ailes. C’est le syndrome du retour à l’écurie. La fatigue est oubliée et tout redevient facile.
Je ne me prononcerai pas sur le fait que ces trente jours suffisent (ou pas) à ancrer chez soi une nouvelle habitude… mais ce qui est sûr, en attendant, que c’est exactement comme cela que je vis le NaNoWriMo pour le moment !
Les dix premiers jours ont été faciles. D’ailleurs, j’ai même pris un jour d’avance sur mon wordcount dès le 5 novembre. Mais depuis lundi, ce n’est plus la même chose… Je dois faire un effort pour m’y mettre ; il y a quelque chose de l’ordre de la contrainte qui me pousse à m’installer devant mon clavier. Exit le plaisir et l’énergie du début…
Je maintiens malgré tout le rythme puis j’ai conservé mon jour d’avance. Je l’ai même un peu conforté puisqu’après onze jours de NaNo, mon compteur affiche 20 916 mots au lieu des 18 333 nécessaires pour être dans les temps. De ce côté-là, donc, tout va bien. C’est juste que… Je suis dans le genre de situation où vous vous dites : « Mais qu’est-ce qui m’a pris de me foutre dans cette galère ? »
Allez, encore neuf jours à tenir avant de retrouver le plaisir de se mettre à écrire 🙂
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J’attendais la chute. Elle est réussie. Car, en effet, cela se passe souvent ainsi. A quelque jours près, quand même. Voire à quelques… semaines près !
S.G.