Tout le monde le sait : la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Eh bien, la création d’un livre non plus.
D’abord, il y a la phase d’écriture. À elle seule une course d’obstacles, avec ses rapides (pour conserver l’image hydraulique) sur lesquels, grisé par le vent de la course, vous avez l’impression que rien ne peut vous arrêter. Et ses zones de calme plat où vous devez ramer (dans tous les sens du terme) pour avancer.
Avec aussi, parfois, un naufrage : quand vous effacez par erreur la dernière version de votre texte et perdez plusieurs semaines de travail, par exemple.
Riez ! Cela m’est arrivé le mois dernier ; il m’a fallu une semaine pour digérer ma maladresse et arriver à me remettre au boulot…
Il y a aussi les pauses volontaires. Quand vous décidez d’accoster et de partir en balade à pied ou de faire un pique-nique. Juste pour reprendre des forces, laisser son regard parcourir le chemin parcouru et s’enthousiasmer de ce qu’il reste à découvrir.
Et puis il arrive un moment, après toutes ces péripéties, où vous atteignez votre objectif. Où la ligne d’arrivée se profile.
Ce moment où vous mettez pied à terre pour de bon. Où vous posez le point final.
La première fois, on se dit que c’est magique. On regarde avec un mélange d’admiration et d’appréhension cet objet que l’on vient de clôturer. On s’imagine, surtout, que tout est fini.
Il n’y a rien de plus faux !
Poser le point final de son texte, ce n’est que la fin du premier acte. Un point d’étape. Un premier sommet. Derrière, il y a la relecture, la mise en forme, la publication, la promotion… Encore une succession de sommets à atteindre.
Aujourd’hui, j’ai posé le point final. Et dès que j’aurai publié ce billet, je m’attaque au sommet suivant !
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