Corrigez-moi, s’il vous plaît !

(ou l’excitation de la relecture)

Faire relire ses textes

Comme je l’écrivais récemment, poser le point final de son histoire, loin de signifier que tout est terminé indique en fait que le travail le plus excitant commence : celui qui va aboutir au partage avec le plus grand nombre.

La première phase est celle de la relecture. Par soi, mais pas seulement : il y a aussi les bêta-lecteurs. Des gens qui acceptent de lire une version bêta du texte (c’est-à-dire une version inachevée) ; à ne pas confondre avec des lecteurs bêta ^^

Ils sont indispensables à plusieurs titres : pour juger de la crédibilité de l’histoire, de son rythme, de sa forme, de son intérêt, de sa lisibilité… Bref, leur opinion va vous aider à savoir si ce que vous avez fait « tient la route ».

S’ils aiment le genre de chose que vous avez écrite, c’est mieux, évidemment ! Car leur avis sera d’autant plus éclairé et d’autant mieux étoffé. Ils seront coutumiers des codes habituels du genre et détecteront d’autant plus facilement les éventuels défauts ou incohérences.

S’ils ne vous connaissent pas trop intimement, c’est mieux aussi. Parce qu’il sera plus facile pour eux de critiquer votre œuvre… et plus facile pour vous d’entendre leurs remarques 🙂

Si, en plus de tout cela, ils écrivent aussi, c’est le jackpot. L’assurance d’un avis sur lequel vous allez vraiment pouvoir vous appuyer.

Certains vont s’attacher principalement à la forme et profiter de leur lecture pour corriger toutes les erreurs que vous avez laissé passer (il y en a toujours !). D’autres vous diront simplement ce qu’ils ont pensé de votre texte : ses points forts et ses points faibles. D’autres, encore, feront un peu des deux.

Si vous travaillez avec un éditeur, c’est lui qui va se charger de l’organisation de cette étape. Vous n’aurez vraisemblablement pas grand-chose à dire à ce sujet. Mais si vous vous autoéditez comme moi, il va falloir « recruter » des bêta-lecteurs.

Comment faire ?

Appuyez-vous sur votre réseau. Celui de vos lecteurs habituels, mais aussi (surtout ?) celui de vos confrères auteurs. En les sollicitant, vous allez certainement trouver des volontaires. Mais combien en choisir ?

En ce qui me concerne, j’ai confié mon prochain roman à cinq personnes. L’une d’elles, exceptionnellement rapide, m’a fait un retour en 48 h, avec avis général sur l’histoire et correction complète du texte. Les autres sont toujours au travail, mais une deuxième personne m’a d’ores et déjà dit beaucoup de bien de mon livre.

Autant dire que cette nouvelle étape me conforte dans une vision enthousiaste et optimiste de la suite 🙂

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