NaNoWriMo : le bilan

Nano2013
Il y a cinq jours que le NaNoWriMo est terminé. Huit jours que j’ai atteint l’objectif des 50 000 mots… Mais l’histoire n’est pas finie !

À l’heure du bilan, force est de constater que celui-ci est totalement positif. Et pas seulement parce que j’ai écrit 50 000 mots en un mois. J’ai aussi (surtout ?) réussi à écrire régulièrement, chaque jour de ce mois de novembre.

Comme la plupart des nanoteurs, je me suis concocté un petit tableau me permettant de suivre l’évolution de mon écriture au jour le jour, le « quota » quotidien étant de 1 667 mots.

Lorsque je ne l’atteignais pas, je colorais les cases en rouge. Et lorsque je le dépassais de façon substantielle (autrement dit, lorsque j’écrivais plus de 2 000 mots), je le colorais en jaune.

Résultat des courses : sur trente jours, dix sont en rouge et onze sont en jaune. Petit à petit, j’ai pu grappiller un jour d’avance. Puis deux. Puis trois. Et je les ai conservés jusqu’à la fin puisque j’ai atteint les 50 000 mots le 27 novembre. Un grand moment, je dois bien le dire !

Pendant tout ce mois, j’ai déroulé mon histoire sans jamais revenir en arrière ni me relire. C’était mon challenge personnel. En effet, d’habitude, je relis très régulièrement ce que j’ai déjà écrit. Ce qui m’amène souvent à apporter des corrections. Et c’est autant de temps en moins pour la création proprement dite.

Là, il me fallait avancer. Je n’avais de toute façon pas vraiment le temps de me relire. Cela m’a donc facilité les choses !

Les premiers jours, je pensais beaucoup à mon histoire, à mes personnages, pendant toute la journée. Pourtant, hormis le premier week-end, j’ai surtout écrit le soir, entre 22 h et minuit.

Par la suite, je me suis un peu détachée de mon NaNo, mais sans jamais avoir le moindre problème pour écrire lorsque je m’installais devant mon clavier. C’est un autre enseignement de ce mois de novembre : ne pas attendre d’avoir l’inspiration ou l’envie pour se mettre à écrire, mais s’y mettre parce que c’est l’heure, cela fonctionne.

Contrairement à d’autres nanoteurs, principalement dans les villes, je n’ai pas pu participer à un write-in (séance d’écriture collective) mais j’ai quand même pu bénéficier de l’effet de groupe via le forum et le groupe Facebook. Savoir que 310 000 autres personnes de par le monde se sont fixé le même objectif au même moment procure une émulation extraordinaire.

Les pep talks (messages adressés aux nanoteurs par des écrivains pour les conseiller et les soutenir) sont aussi excellents pour conserver la motivation.

Et maintenant ?

Comme je le disais plus haut, l’histoire n’est pas finie. Et depuis la fin officielle du NaNo j’ai un peu de mal à me replonger dedans. Je pensais conserver le même rythme pendant le temps nécessaire pour arriver au mot « fin », mais je n’ai pas réussi.

Certes, j’ai beaucoup de travail en ce moment, mais au fond de moi je sais que ce n’est pas la raison principale. La vraie raison, c’est que je ne suis plus aussi motivée qu’avant. Que désormais je suis seule face à mon écran.

Peut-être y a-t-il aussi un peu de fatigue ? Alors, je me donne quelques jours de vacances avant de m’y remettre 🙂

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Cet article a 2 commentaires

  1. Marie-Noël

    Bravo Florence! Je suis aussi une convaincue de « ne pas attendre l’inspiration ou l’envie d’écrire. Écrire parce que c’est l’heure »…. On attend ton histoire avec impatience!!!

    1. Auteur

      Bonjour Marie-Noël,

      Merci pour ton commentaire. J’avais en effet retenu de ta conférence sur l’écriture que tu préconisais de s’asseoir devant son clavier, coûte que coûte. J’ai retrouvé le même genre de conseil dans l’un des pep talks du NaNo… et même si au départ j’avais des doutes, force est de constater que c’est une bonne stratégie 🙂
      Maintenant, pour que l’histoire soit finie et présentable, il va encore falloir attendre un peu !

      Florence

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