En ce 2 novembre, nous voilà donc partis pour un reconfinement. Mais novembre, c’est aussi le mois du NaNoWriMo, et je vous en parle juste après…
Ce nouveau confinement, bien qu’il s’apparente beaucoup au précédent en ce qui me concerne, n’a malgré tout pas la même saveur que celui du printemps. La vie ne s’est pas complètement arrêtée. La ville n’est pas déserte. Bien sûr, dans les rues les plus touristiques du centre-ville, il n’y a pas foule. Mais sur les grands axes, les voitures sont à peine moins nombreuses que d’habitude. Les gens arpentent les trottoirs avec beaucoup plus de décontraction.
J’ai l’impression que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Où le coronavirus (avec tout ce qu’il charrie de nouvelles habitudes et d’angoisses) s’est installé et dans laquelle nous devons réinventer tout un tas de choses.
Encore une fois, j’ai la chance que mon activité ne soit pas impactée. Et qu’elle m’expose à peu de risques. Alors, à ma mesure, j’essaie d’aider ceux qui en ont besoin. J’ai repris mes achats de paniers repas dans les restaurants. Je profite du click and collect des libraires. Je participe aux cagnottes qui voient le jour, pour aider les artistes ou les travailleurs du sexe… Bref, je fais ma part !
Et le NaNoWriMo dans tout cela, me direz-vous ? Eh bien, pour la première fois depuis 2013, je n’y participe pas. Sans aucun regret.
Ma mésaventure du printemps a tellement bouleversé ma vie d’autrice que je n’étais plus dans le bon timing. Que je n’avais pas l’énergie nécessaire pour me lancer dans ce marathon. Mais je me suis fixé un autre objectif, finalement peut-être plus ambitieux : non seulement écrire tous les jours, mais surtout le faire dès le matin, avant toute autre chose.
Commencer par le plus important. C’est l’idée. Et ne m’arrêter que lorsque j’ai écrit au moins 500 mots. En me laissant le choix du moment d’une seconde session pour atteindre les 1 000 mots.
Je ne sais pas si je vais tenir cet engagement envers moi-même sur la durée : il n’y a que dix jours que j’ai commencé. Mais je sens qu’il change mon attitude vis-à-vis de l’écriture. Et qu’il me porte.
Et vous, comment entamez-vous ce reconfinement ?
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