Cette année, ce sont trois jours que j’ai passés à Livre Paris. Trois jours un (tout petit) peu plus organisés que les années précédentes, avec quelques rendez-vous prévus à l’avance. Mais rien de très figé non plus !
Le vendredi, les groupes scolaires investissent le parc des expositions. On a l’impression qu’il y a foule. La journée du lendemain prouvera que non 🙂
Bien sûr, le stand Amazon reste le point de ralliement principal des auteurs indépendants. Mais cette année, celui de Booknseries a vu passer beaucoup de monde aussi. Trois indés qui unissent leurs forces pour tenir un stand pendant quatre jours, ce n’est pas banal et pour tout dire, c’est le premier stand sur lequel je me suis vraiment arrêtée ce vendredi.
D’autres indés s’étaient réunis à vingt pour proposer leurs livres en dédicace. Je n’ai pas trouvé le temps d’aller les rencontrer…
Après un sandwich au foie gras (un incontournable du salon ^^), l’après-midi, rencontre avec les filles responsables de Kobo Writing Life en France. Nous avons déjà échangé par mails, mais en « vrai », c’est toujours mieux. L’occasion d’établir un véritable plan d’action pour la publication de mes prochains livres sur Kobo.
La journée s’est finie au restaurant, avec une joyeuse équipe d’auteurs. Nous étions 25 ; il a presque fallu pousser les murs 🙂
Samedi matin, dans la queue pour le speed dating d’Amazon, je retrouve Corinne Ernaut, pour laquelle j’ai déjà travaillé comme correctrice, et fais la connaissance d’Elisa Sebbel. Le temps que tout cela se termine, il est trop tard pour que je puisse rejoindre l’équipe de City Éditions dans le 15e arrondissement. Du coup, je déjeune avec Corinne et sa fille à l’intérieur du salon, au Bar à huîtres.
L’après-midi, ce sont des lectrices et des blogueuses qui ont chroniqué l’un ou l’autre de mes livres que je retrouve ici ou là. Puis c’est le départ pour l’after organisé par Ghaan Ima dans un bar tout proche du salon. Une soirée très sympa malgré quelques couacs de communication entre les participants et le propriétaire du bar ^^
Dimanche, j’arrive un peu plus tard et le speed dating est déjà commencé. Mais il y a toujours des auteurs avec lesquels discuter dans le reste du stand Amazon !
Ensuite, je retrouve l’une de mes nièces, installée à Paris depuis peu. Petit tour parmi les stands, quelques achats de mangas pour elle, un nouveau déjeuner au Bar à huîtres (nettement moins fréquenté que la veille ; il faut croire que le dimanche, les Parisiens se lèvent tard), petit tour au stand Amazon avec elle pour lui expliquer comment tout cela fonctionne et croiser de nouvelles personnes, et nous nous quittons en milieu d’après-midi.
Il ne me reste plus qu’à faire un dernier tour du salon et à dire au revoir à tous ceux que je connais avant de rentrer chez les amis qui m’hébergent, pour un dîner avec eux avant le train de nuit.
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Voilà pour le côté auteur. Mais j’ai aussi établi des contacts en tant que correctrice. Contacts fructueux, puisque depuis mon retour, les demandes de correction s’accumulent !
Et puis, il y a toutes les surprises et les imprévus liés à ce genre de manifestation. Comme la personne que vous n’arrivez jamais à retrouver, alors que vous vous êtes fixé rendez-vous depuis plusieurs semaines et que vous avez échangé une dizaine de SMS sur le mode « Je suis à tel stand », « Attends-moi, j’arrive » ; « J’ai rencontré quelqu’un à tel endroit » ; « Je ne t’ai pas trouvée, je suis sortie boire un verre », etc.
A contrario, il y a celle sur laquelle vous tombez par le plus grand des hasards. En l’occurrence, la traductrice qui me donne des cours de russe depuis le début de l’année. Eh oui, la Russie était le pays à l’honneur en 2018 !
Et puis, toujours, des animations à tire-larigot. Comme cette incroyable partie d’échecs (au stand de la Russie, justement) où Anatoli Karpov affronte douze adversaires en simultané, dont Jean Becker et Bernard Werber (qui sera le dernier à lui résister !). Des tables rondes sur tous les sujets, dont vous captez au passage des phrases aussi improbables que « Il avait été tué à coups de coquillages » ou « Il fallait manger des croissants pour être français » 😀
Bref, un tourbillon. Énergisant et euphorisant. Alors, rendez-vous en 2019 !
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