Il y a des pépites dans la production des auteurs indépendants. J’espère que vous n’en doutez plus : je vous en ai déjà donné un certain nombre d’exemples ! Eh bien, en voici un de plus, avec L’espoir au corps, d’Anaïs W.
Présentation de l’éditeur
En revenant dans la ville où il a grandi, Daniel se donne une ultime chance d’être heureux. S’il échoue, il laissera le VIH l’achever
Après avoir perdu ses parents, Kalinda a tiré un trait sur son avenir pour éduquer ses deux frères et sa sœur. Pourtant, elle ne peut se résoudre au sacrifice qu’est devenue sa vie…
Un soir, sur le parking où il se gare chaque jour depuis un an, Daniel fait la rencontre de Kalinda. Très vite, pour les deux jeunes gens, l’espoir s’éveille. Mais pour avoir une chance d’être aimée, Kalinda décide de mentir sur sa situation : après tout, qui voudrait d’une femme avec trois enfants à sa charge ?
Alors que Daniel s’efforce de construire un avenir, le mensonge et l’entêtement de Kalinda menacent de tout compromettre. Entre éclats d’amour et de colère, quel sentiment vaincra ?
*****
Les thèmes choisis sont durs. Être porteur du VIH ou devoir assumer trois enfants après la mort de leurs parents, c’est une épreuve que l’on ne souhaite à personne. Alors bien sûr, si vous êtes comme moi, vous verserez quelques larmes à la lecture…
Les émotions des deux héros sont violentes. À la mesure de ce qu’ils traversent. Elles sont aussi remarquablement bien transcrites par la très belle plume d’Anaïs W. C’est la force de ce texte, auquel on pourrait toutefois reprocher quelques longueurs.
Malgré tout, et grâce à ceux qui les aiment, Daniel et Kalinda vont arriver à sortir la tête de l’eau. On ressort donc de cette lecture plein d’optimisme et d’espoir et je ne saurais que trop vous la conseiller !
Cet article vous a plu ? Partagez-le !