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Fin de la première semaine de déconfinement. Une bonne semaine, en ce qui me concerne.

Dès lundi, j’ai retrouvé celui qui m’avait tellement manqué pendant presque deux mois. La pluie pouvait tomber autant qu’elle voulait, elle n’aurait jamais réussi à effacer le sourire qui ornait mon visage. Nous avons fêté le déconfinement comme il se devait, avec champagne et panier repas de L’Épicurien 🙂

Le lendemain, j’ai aussi retrouvé la course à pied. Un vrai plaisir ! Sept kilomètres entre vieille ville d’Albi, échappée verte et quartiers résidentiels. Aucun chrono en vue, juste le plaisir de renouer avec la liberté d’aller et venir en extérieur et avec la nature. J’ai réalisé à quel point la verdure m’avait manqué. J’ai aussi pu constater que mes séances de sport en intérieur avaient porté leurs fruits puisque ma condition physique est toujours aussi bonne.

Et puis j’ai fini mon puzzle ! Je l’avais commencé au huitième jour du confinement. Autant dire qu’il représentait l’unité de mesure parfaite pour correspondre à cette mise sous cloche un peu étrange. Le résultat vaut le coup, je dois dire, et ce sera un peu difficile de le défaire. D’ici quelques jours, sans doute. Le temps d’en profiter un peu 🙂

Comme je le supposais, je ne suis pas sortie tellement plus pendant cette semaine. Mais je l’ai fait aussi souvent et aussi longtemps que j’en avais envie. Et ça, avouez que ça change tout !

Pour le reste, à savoir l’écriture, rien de neuf. Je suis toujours en panne. Avec une espèce de détachement. Une distance avec mes textes qui me paraît de plus en plus grande. Comme s’ils avaient été écrits par quelqu’un d’autre. Ou dans une autre vie. C’est une sensation assez étrange, je l’avoue. Plus rien de douloureux là-dedans. Juste l’impression d’être ailleurs. Très loin de ce qui rythmait ma vie il y a encore deux mois.

La seule question qui se pose désormais est : vais-je commencer un nouveau puzzle ?

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