Et voilà, le NaNo, c’est fini… Depuis trois jours. Et depuis trois jours, je n’ai plus écrit un mot de mon tome 3 ! Comme quoi, tenir le rythme sur trente jours, c’est faisable. Mais plus longtemps, c’est une autre histoire…
Cette année encore, le challenge est réussi puisque je termine avec 53 200 mots au compteur, soit une moyenne de 1 773 mots par jour. Globalement, je suis d’ailleurs restée assez proche de cette moyenne.
À l’exception (notable !) du 26 novembre, où je n’ai écrit que 524 mots, je ne suis pas descendue en-dessous de 1 172 mots et ne suis pas montée au-delà de 2 376 mots.
Mon objectif était d’écrire le premier jet du dernier tome de ma trilogie : là aussi, l’objectif est atteint. Il manque quelques milliers de mots pour clôturer l’ensemble, mais tous les éléments sont là, présents et clairs dans mon esprit. Ce n’est donc qu’une question de petites heures.
En ville (notamment à Paris) le NaNoWriMo est l’occasion de se retrouver à plusieurs pour écrire ensemble lors de write-in. Parfois plusieurs dizaines, comme lors de la soirée de lancement qui a réuni une cinquantaine de nanoteurs.
Dans mon petit coin du Tarn, la même chose n’était pas vraiment envisageable, mais j’ai quand même réussi à organiser un petit write-in. Nous étions trois et nous nous sommes retrouvées à Gaillac, dans une petite pâtisserie-confiserie de la rue Portal : Chez Annick.
Comme nous nous rencontrions pour la première fois, nous avons commencé par discuter pour faire connaissance. Nous avons aussi goûté les productions d’Annick : ses guimauves et ses chocolats sont excellents 🙂
Bon, nous avons aussi écrit… Chacune dans son univers et dans sa langue (l’une d’entre nous est anglaise et écrit dans sa langue maternelle), mais avec le soutien de la présence silencieuse des deux autres.
Personnellement, je me suis sentie moins efficace que lors de mes séances en solitaire, mais je pense que c’est surtout lié à l’horaire. Mon créneau naturel pour écrire, c’est le soir, pour ne pas dire la nuit. Alors, le matin, même à 10 h, j’ai l’impression que mon cerveau n’est pas programmé pour ce genre d’activité ^^
En tout cas, la rencontre a été enrichissante.
J’ai même trouvé le temps, pendant ce mois de novembre, d’écrire le début d’un autre texte qui me trotte dans la tête depuis quelques mois. Mise en place du décor, présentation des personnages principaux… Ce ne sera pas en Aveyron, cette fois, mais quelque part sur la côte Atlantique.
J’ai aussi apporté la dernière touche au tome 2. Préparez-vous : il sort le 12 décembre !
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Super Florence,
Je me propose d’y participer…en 2015.
Quand je me serai réconciliée avec la fiction !
Bonjour MarieBo,
Personne ne t’impose d’écrire de la fiction. Même s’il s’agit du mois de l’écriture de roman, tu peux écrire autre chose si tu préfères. Mais si tu as un gros travail de recherches et de compilation de données à faire, cela risque d’être plus difficile !
Dans tous les cas, c’est d’abord un défi personnel. Alors ton objectif peut tout à fait être d’écrire un guide pratique de 25 000 mots.
À l’année prochaine, alors 😉
Florence
c’est tentant comme expérience, si je comprends bien, tu as écris tes 54 000 mots en pensant à ton tome 2. Est-ce que tu penses qu’il est plus facile d’atteindre l’objectif si on a une « idée derrière la tête » ? en tous cas, Bravo.
Bonjour Catherine,
Le tome 2 avait été écrit (le premier jet) lors du NaNo 2013. Depuis, il a été retravaillé et retravaillé encore. C’est pendant le NaNo 2014 (et donc l’écriture du premier jet du tome 3) que je l’ai finalisé, pour une sortie… vendredi prochain !
Pour en revenir au NaNo, je pense qu’il faut avoir une idée suffisamment précise de son histoire, en effet. Mais il faut surtout s’astreindre à écrire régulièrement. À moins que tu ne fasses partie de ces extraterrestres qui arrivent à écrire plus de 20 000 mots par jour ^^
En tout cas, je ne peux que te recommander de tenter l’aventure.
Florence