À cinq jours de la fin du NaNoWriMo, je sais déjà que je vais atteindre l’objectif de 50 000 mots. Mis à part gros accident de parcours, il est juste impensable que je n’arrive pas à écrire les 5 000 mots (à peine) qui manquent.
Quelques questions restent néanmoins en suspens, dont la plus importante : combien de mots au total comprendra mon histoire ?
Pour l’instant, je ne sais pas. Je m’achemine vers la fin, mais à quelle échéance ? Il n’est pas impossible que j’aie besoin de 10 ou 20 000 mots supplémentaires pour aller au bout. Je continuerai alors à écrire au mois de décembre. Sur le même rythme, si possible.
Si possible, car je commence tout de même à ressentir une certaine lassitude. Alors qu’en début de mois, je me mettais au travail avec enthousiasme dès 21 h, maintenant j’attends souvent 22 h, voire 22 h 30. Dans ce dernier cas, j’ai juste le temps de rédiger mes 1 667 mots quotidiens avant que la pendule de mon ordinateur n’affiche minuit.
Le fait que j’aie réussi à accumuler trois jours d’avance n’est certainement pas étranger à ce relâchement : je ressens forcément moins de pression ! Mais je n’ai quand même jamais écrit moins de 1 200 mots par jour depuis le début du mois. La régularité, il n’y a que cela de vrai ! En tout cas quand on modifie le moins possible son emploi du temps.
Pour ma part, pendant ce NaNo, je n’ai fait que stopper mes autres projets d’écriture personnels. J’ai aussi considérablement réduit le temps que je consacre à la lecture. Mais pour le reste, mon emploi du temps n’a pas varié. Sauf que divers rendez-vous avec des journalistes s’y sont greffés 🙂
Alors, même si l’heure du bilan n’a pas encore tout à fait sonné, je suis satisfaite. J’ai réussi à écrire quotidiennement, de façon régulière. J’ai surtout réussi à faire avancer l’histoire sans jamais prendre le temps de me relire, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes !
J’ai aussi rencontré d’autres férus d’écriture. De tous âges et de toutes professions : certains sont étudiants, d’autres à la retraite ; certains sont écrivains professionnels, d’autres se lancent pour la toute première fois dans un texte long. Mais tous ont en commun une énorme envie. Et un enthousiasme communicatif.
La force du groupe est indéniable. Alors, en 2014, je sais déjà que mon mois de novembre sera très occupé 🙂
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Bravo Florence !
Tu peux savoir comme ça tombe bien que ça se termine… 😉
Merci Jean-Philippe 🙂
Dire que j’ai failli commencer à m’ennuyer… Mais ce n’est pas parce que j’atteins les 50 000 mots (plus que 2 331 mots à écrire à l’heure de ce commentaire) que l’histoire est finie ! Damned, et si un troisième tome était nécessaire…
Vivement que Trinity et Speedy me changent les idées 🙂
Florence
J’aime bien cet article merci