Comment doubler son temps d’écriture sans effort

Le pouvoir de la méditation

Il en va de l’écriture comme du sommeil ou de l’appétit : chacun a son mode de fonctionnement propre. Il y a donc de gros « écriveurs », comme de gros dormeurs et de gros mangeurs… et il y en a d’autres qui se satisfont (ou ne peuvent se permettre que) de petites quantités.

Écrire pendant des heures n’est pas à la portée de tout le monde. Cela peut s’avérer frustrant ou décevant. En ce qui me concerne, par exemple, j’ai besoin de faire des pauses très régulièrement : après une demi-heure d’écriture non-stop, je commence à me déconcentrer.

Je l’avoue : cela m’agace. Cela m’agace d’autant plus que pour le sommeil et l’appétit je fais plutôt partie des « gros » ! Alors forcément, j’ai cherché à corriger ce que je considère bel et bien comme un défaut et à améliorer mes performances de ce côté-là.

Non seulement j’ai cherché, mais en plus j’ai trouvé !

L’année dernière, j’avais décidé de me mettre à la méditation. Par envie de voir ce que cela pouvait éventuellement m’apporter. Parce que ceux qui pratiquent cette discipline en disent tellement de bien qu’il devait forcément y avoir du vrai là-dedans. Par curiosité pure et simple. Par envie de tester quelque chose de nouveau. Etc.

J’ai acheté des livres, j’ai visité des sites Internet consacrés au sujet… et je me suis lancée. Ce qui est bien avec la méditation, c’est que cela ne nécessite ni gros investissement de départ, ni installation particulière : il suffit d’avoir un endroit où rester immobile. N’importe qui peut trouver cela pratiquement n’importe où !

Ce qui peut être plus difficile à trouver, c’est du temps (mais c’est comme pour tout : quand on est vraiment motivé, on le trouve) et du calme, pour ne pas dire du silence. Mais là aussi, il y a des parades.

Par exemple, s’il y a des conversations autour qui vont forcément interpeler un esprit qui ne demande qu’à vagabonder, il suffit de diffuser une musique zen dans son casque ou ses écouteurs. Recentrage garanti !

Bref, j’ai commencé à méditer. J’ai expérimenté des choses intéressantes, voire étonnantes, mais je n’ai pas su conserver la rigueur nécessaire pour que la méditation devienne une routine habituelle. Il faut dire que les fêtes de fin d’année ne m’y ont pas aidée…

De temps en temps, pourtant, je me fais une petite séance. Je trouve toujours cela agréable de prendre du temps pour me poser.

Et puis, il y a quelques semaines, j’ai eu l’idée de méditer un peu avant d’écrire. Je voulais écrire, mais des tas de choses parasitaient mes pensées et je sentais qu’il fallait calmer un peu mes neurones pour qu’ils puissent s’exprimer efficacement.

Pendant la séance, les personnages de mon histoire étaient là, avec moi. Je ne réfléchissais pas à ce que j’allais écrire ; ils m’accompagnaient juste.

Ce jour-là, j’ai écrit pendant plus d’une heure sans m’arrêter. Et sans aucun effort. Et non, ce n’est pas un hasard : j’ai renouvelé l’expérience à plusieurs reprises et il y a toujours eu des résultats. Pas toujours aussi spectaculaires que la première fois, mais suffisamment notables pour que je sois convaincue du bienfait de la méditation.

Essayez et vous m’en direz des nouvelles 🙂

Cet article a 2 commentaires

  1. MarieBo

    Un excellent truc. Je vais l’essayer, même si je n’écris pas de fiction. ; )

    1. Auteur

      Bonjour MarieBo,

      Cela marche pour toutes les écritures. Lorsque je rédige pour un client, ce n’est pas de la fiction, mais la méditation m’aide autant, sinon plus.
      Bonne méditation 🙂

      Florence

Laisser un commentaire

onze + 18 =