Avant de publier en numérique, j’ai commencé par lire dans ce format. Donc par acheter une liseuse. Parce qu’on ne le dira jamais assez : la liseuse est le meilleur outil numérique pour… lire !
En ce qui me concerne, je considère même que la lecture numérique hors liseuse est une hérésie. Lire un livre numérique sur une tablette ou un smartphone est aussi inconfortable que lire sur un écran d’ordinateur. Certes, il y a la mobilité en plus. Mais en ce qui concerne la fatigue et l’agression visuelle, c’est du pareil au même.
Accidentellement, je comprends qu’on puisse avoir envie d’y avoir recours. Mais de façon régulière, très franchement, cela me dépasse : il suffit d’avoir testé la chose pendant une heure d’affilée pour se rendre compte à quel point la lecture sur liseuse est confortable, alors que celle sur les autres écrans vous fait vite passer pour un lapin atteint de myxomatose !
L’argument du coût des liseuses a été valable quelque temps. Avant 2010. Pendant la préhistoire du livre numérique ! Aujourd’hui, il ne tient plus ; on peut s’équiper avec un modèle de base pour un prix très abordable : 70 € (Kindle d’Amazon) ou 90 € (Kobo de la FNAC). On est bien loin du prix de la plupart des smartphones ^^
Pour ma part, j’ai opté pour le Kindle Paperwhite. Celui-là même dont j’ai offert un exemplaire à une de mes lectrices par tirage au sort juste avant Noël. Parce que je considère que c’est le meilleur !
D’abord, il est tactile (ce qui n’était pas le cas du Kindle de base lorsque je l’ai acheté). Et c’est peut-être (sûrement, même !) idiot, mais le fait de « tourner la page » de mes livres numériques en caressant l’écran du doigt me permet de ressentir une sensation terriblement proche de celle ressentie sur un livre papier. Au point que je me sens actuellement à un point de bascule.
Ensuite parce que son système d’éclairage (qui n’a rien à voir avec celui des autres écrans cités plus haut) me permet de lire n’importe où n’importe quand. Au soleil comme dans la nuit noire. Du coup, me voilà prête à abandonner la lecture de livres papier.
Je n’aurais jamais cru écrire cela un jour, mais je sens que c’est en train d’arriver. D’ailleurs, ma PAL physique ne me fait plus envie…
Mon Kindle est tellement plus facile à glisser dans mon sac à main, voire dans ma poche ! Et puis, sur mon Kindle, je peux lire sans lunettes (songez, jeunes gens, que vous deviendrez sans doute un jour presbyte…). Enfin, ma bibliothèque numérique est tellement pleine de titres (principalement ceux d’autres auteurs indépendants) que je n’arrive déjà pas à tout lire à la vitesse où je le voudrais.
Alors, partir en vacances sans un livre papier ? Ce n’est plus un problème pour moi. Partir sans ma liseuse ? Jamais !
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