Plus que dix jours avant le démarrage du NaNoWriMo ! Enfin, plus certainement neuf jours et quelques heures 🙂
Je ne vais pas, comme de nombreux nanoteurs parisiens, participer Ă la soirĂ©e de lancement le 31 octobre… mais tout comme eux, je vais veiller tard ce soir-lĂ pour me mettre Ă Ă©crire dès que l’horloge de mon ordinateur affichera 0:00. C’est une tradition ! Enfin, ce sera la troisième fois.
Les premiers mots Ă©crits sont jubilatoires. C’est comme quand on dĂ©cide de prendre une nouvelle (bonne) habitude : on est plein d’enthousiasme et prĂŞt Ă donner le maximum ! Alors, ça fuse de toutes parts. Les doigts ne vont jamais assez vite sur le clavier.
En cours de route, il arrive bien sĂ»r que les choses se gâtent. Je dirais mĂŞme qu’elles se gâtent toujours Ă un moment ou Ă un autre. Il y a toujours un moment, pendant le nano, oĂą je me demande ce qui m’a prise de vouloir me mettre dans cette galère…
Alors, pendant quelque temps, je rame. Personne n’est lĂ pour me donner le rythme en tapant sur un tambour, mais je sais que j’ai le soutien de toute la communautĂ© des nanoteurs. Que dans le monde entier, au mĂŞme moment, des centaines de milliers de personnes sont en train de ramer avec moi.
Inutile de dire que dans ces conditions la galère finit par se mettre à surfer sur les vagues !
En attendant, je fourbis mes armes. Mes personnages prennent corps et âme, se construisent… et commencent mĂŞme Ă m’envahir. Je les sens qui piaffent d’impatience eux aussi, prĂŞts Ă jaillir de mon cerveau et de mes doigts pour envahir la mĂ©moire de mon ordinateur.
Ils (ou plutôt elles, puisque les personnages principaux seront des femmes) ont des choses à dire et plus les jours passent, plus ça se bouscule au portillon.
Dire qu’avant, je n’aimais pas le mois de novembre… Mais ça, c’Ă©tait avant 🙂
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