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Dans le village aveyronnais de mon dernier livre, Le chat du jeu de quilles, les habitants ne sont pas très nombreux… et les personnages de mon histoire le sont encore moins : une douzaine environ.

C’est relativement peu. Mais pour se rappeler des caractéristiques de chacun, c’est déjà beaucoup. Alors j’ai fait ce que je n’avais jamais fait auparavant : des fiches.

Pour chacun de mes personnages, j’ai listé ses informations d’état-civil (nom, prénom, âge, profession), ses particularités physiques, sa façon de s’habiller, son caractère, son histoire personnelle, ses tics de langage… Bref, tout ce qui le caractérise.

J’ai également fait la même chose pour les lieux importants. Bien sûr, ils n’ont pas de caractère à proprement parler, mais pour pouvoir y faire vivre mes personnages, j’ai besoin d’en connaître le plan dans les moindres détails : nombre de pièces, agencement, mobilier, type de portes et de fenêtres, nature du sol…

Ce travail était d’autant plus nécessaire que lorsque j’ai rédigé le premier jet de mon tome 2, certains personnages du tome 1 n’existaient pas encore. Ou n’avaient pas le même rôle, la même importance. Or je m’attelle désormais à la relecture de ce tome 2 puisque mon objectif est de le publier d’ici la fin de l’année.

Pendant cette relecture, je dois être particulièrement vigilante et vérifier qu’untel qui était doté d’un tic de langage dans le tome 1 le conserve, que telle autre dont l’appartement se trouvait au cinquième étage n’a pas tout à coup déménagé au rez-de-chaussée ou que tel autre censé être orphelin ne se retrouve pas affublé de parents ressuscités.

Alors, comme je ne travaille pas que sur écran, j’ai imprimé mes fiches. Elles constituent mon jeu de cartes. Celui que j’ai en main au début de la partie, qui va évoluer au fur et à mesure des pages et des événements. Jusqu’à la fin de l’histoire. À la fin du tome 3. L’année prochaine 🙂

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