Ces deux personnages sont nés dans Le chat du jeu de quilles. Leur point commun ? Ils sont journalistes. Ou l’ont été, puisque Marc a quitté, à la faveur d’une rupture conventionnelle, le journal dans lequel ils travaillaient tous les deux.
Autre point commun : tous deux partagent un goût certain pour la résolution d’énigmes, activité pour laquelle ils font preuve de ténacité, voire d’obstination.
Pour autant, certaines choses les séparent. Leur âge, notamment. Lorsque Le chat du jeu de quilles commence, Manon a 25 ans, Marc 52. Et non, je n’ai pas fait exprès d’inverser les chiffres ; je découvre seulement maintenant cet effet miroir !
Marc a beaucoup bourlingué. L’ennui a fini par le gagner. Seul face à ses blessures d’enfance, il est un peu désabusé et surjoue le rôle du vieil ours mal léché. Doté d’un humour parfois particulier, il est le narrateur de l’histoire.
Manon est une fille enthousiaste et chaleureuse. Dotée d’un grand sens de l’observation et d’un excellent esprit d’analyse, elle n’a peur de rien ; c’est une fonceuse.
Forcément, l’une va bousculer l’autre ! En tout cas, à eux deux, ils font des étincelles 🙂
Quatre années se sont écoulées entre la publication du tome 1 du Chat du jeu de quilles et celui de Putain de vacances ! Si le temps du roman n’est pas le même que celui du réel, la relation de Marc et Manon a forcément évolué. C’est une dimension que j’ai voulu prendre en compte dans mon écriture… et qui vous plaît, manifestement !
Après tout, ce sont bien eux, ces deux personnages, que vous avez aimés dans Le chat du jeu de quilles. Au point de demander à les retrouver. Dès lors, quoi de plus normal que de leur faire (encore) gagner en épaisseur ?
Ces deux-là m’accompagnent souvent, je dois l’avouer. Il m’arrive de les voir dans la rue, de les entendre parler… et, tout comme vous, je crois que j’aurai du mal à m’en séparer. Alors, qui sait…
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