Je n’ai pas la prétention (ni l’envie, d’ailleurs !) de trouver comment changer le plomb en or. Pourtant, je me sens bel et bien alchimiste.
Après tout, c’est quoi un (al)chimiste ?
Mon petit Larousse, après m’avoir laconiquement indiqué que c’est un praticien de l’alchimie, m’explique que cette dernière est « l’art de purifier l’impur en imitant et en accélérant les opérations de la nature afin de parfaire la matière ».
Je n’irai pas jusqu’à dire que le quotidien est impur, mais en l’occurrence, mon « art » est de le transformer, en tout cas de l’utiliser, pour créer quelque chose de neuf. Éventuellement de mieux. Mais pas forcément.
Comme tous les auteurs, j’observe beaucoup. J’ouvre grand les yeux et les oreilles. J’essaie de sentir et de toucher ce qui m’environne. Je veux goûter le monde, dans toutes ses composantes, pour produire ensuite des textes empreints de toutes ces sensations que j’ai engrangées.
Parfois jongleuse, parfois acrobate, je défie les lois du réel et modèle les mots et les idées pour donner à voir autre chose. De plus grand, de plus beau, de plus noir, de plus inspirant… Quelque chose de différent. Une partie de mon univers. Observé ou imaginé.
En espérant toucher les lecteurs. Leur transmette une part de mes émotions. Les faire réfléchir ? Pourquoi pas ! En tout cas, les emmener avec moi. Ailleurs.
Plutôt que de compter les étoiles dans le ciel ou de chercher à reconnaître les constellations, ce que j’aime par-dessus tout, c’est les admirer. Me laisser envahir par les lumières et les rêves qu’elles véhiculent. Et déposer ensuite quelques scintillements sur le papier et sur l’écran.
Alors oui, alchimiste, parce que tout ce que je fais en tant qu’autrice vise à utiliser ce qui est pour créer ce qui pourrait être. Et le partager avec vous 🙂
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