7 jours pour tout se dire, un roman sur l’urgence de vivre écrit dans l’urgence de raconter. C’est la formule trouvée par une amie autrice à laquelle j’expliquais comment ce texte s’était emparé de moi. Au point de me faire mette en suspens le tome 3 de Putain de vacances ! Au point de ne rien publier sur ce blog depuis plus d’un mois et demi.
C’est la formule exacte.
L’histoire de Frédérique m’a totalement envahie et portée ces derniers temps. Aujourd’hui, elle est publiée. En numérique, au prix de lancement de 0,99 € jusqu’à ce soir (2,99 € par la suite). En papier, à 15,00 € (plus frais de port si vous me le commandez directement).
Jamais jusqu’à présent, je n’avais ressenti une telle urgence d’écrire. Jamais je n’avais mis autant de moi dans un roman (et pourtant, c’est bel et bien une fiction : je suis en parfaite santé !). Jamais je n’ai été aussi fière et heureuse du résultat 🙂
Les premiers retours sont extrêmement bons et me font chaud au cœur.
« C’est un livre que je ne risque pas d’oublier ».
« Aucun texte ne m’a jamais autant appelée à Vivre ».
«
Car oui, la mort fait partie de la vie et la regarder en face peut nous faire du bien 🙂
En tout cas, maintenant, j’ai retrouvé toute la sérénité nécessaire pour retrouver Marc et Manon en Vendée et j’espère pouvoir vous proposer la suite de leurs aventures avant la fin de l’été.
Je dis bien « j’espère », parce que justement, tout à l’heure, une nouvelle idée de texte est soudainement apparue… 😀
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Un roman qui remue, qui secoue, qui émeut, qu’on ne peut lâcher en court de lecture, qui ne laisse en aucun cas indifférent. On vie l’histoire comme si c’était la nôtre, et on termine en criant que la vie est magnifique et qu’il faut profiter des belles petites choses qu’elle nous apporte au quotidien. MAGNIFIQUE …
Bonjour Carine,
Merci pour ce commentaire, qui me fait chaud au cœur !
Florence
Frédérique, 49 ans, apprend qu’elle n’a plus que sept jours devant elle. Comment va t-elle se préparer à cela?
L’histoire aborde un thème douloureux: la fin de vie. Dès les premières pages, on se met à la place du personnage qui apprend cette terrible nouvelle. Le lecteur assiste à ses premières réactions face à ce verdict. Et forcément, on se questionne. Aurait- on fait la même chose? Quelle aurait été notre réaction? Se pose ensuite la question de l’entourage. Comment leur annoncer la terrible nouvelle? Bref, ce roman a fait turbiner mon cerveau.
L’auteure a doté Frédérique d’une famille très aimante. La relation qui les unit tous est vraiment touchante, rendant l’épreuve d’autant plus douloureuse. La volonté d’accompagnement et la bienveillance sont le maître mot de ce roman qui prend inexorablement aux tripes.
Tout au long de la lecture, j’ai vécu un véritable ascenseur émotionnel. J’ai vécu différentes phases. La claque de l’annonce, la colère et finalement l’acceptation. Naïvement, j’ai cru la mort de Frédérique impossible. Elle ne pouvait pas disparaître comme ça… En quelques pages, elle est devenue une amie que nous aussi nous accompagnons.
Le roman étant écrit à la première personne, on se retrouve vraiment dans la tête de Frédérique. On suit son cheminement intérieur et j’avoue qu’elle fait preuve d’un sacré sang froid. Les derniers chapitres en revanche, livrent le point de vue de son mari et de son ami. L’émotion est terriblement forte car l’inexorable est arrivé.
Pour aborder un tel sujet, il fallait, selon moi, avoir vraiment du cran. Florence Clerfeuille a su éviter les écueils. Son écriture est délicate. Elle ne verse pas dans le drama ou l’exagération. Ici, point de voyeurisme mais de la pudeur. L’auteure arrive donc à traiter ce sujet complexe avec brio, nous embarquant pour sept jours dans la vie de son héroïne.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Bonjour Amandine,
Recevoir un tel retour de lecture le jour même de mon anniversaire, cela vaut bien tous les cadeaux du monde ! Merci du fond du cœur <3
Florence