Non, je ne vais pas vous parler des Misérables, de Victor Hugo. Non, je n’ai pas fait de faute d’orthographe.
Causette, c’est le nom d’un mensuel unique en son genre, dont le slogan annonce la couleur dès la couverture : « plus féminine du cerveau que du capiton » et dont le premier numéro a été publié en mars 2009 (la veille de la Journée internationale des femmes).
À plusieurs reprises, je m’y suis intéressée. Sans plus. En y trouvant des choses intéressantes, drôles, décalées, décapantes. Mais sans m’y attarder. Et puis, en début d’année, j’ai vu que le magazine connaissait des difficultés financières.
Cela a été le déclic qui m’a fait m’abonner.
Depuis, j’ai eu cinq numéros de Causette dans les mains. Plus le hors-série de l’été, qui attend sagement sur mon bureau que je me décide à l’ouvrir. Cinq numéros que j’ai dévorés, pratiquement de la première à la dernière ligne : quand je m’abonne à une revue, c’est pour la lire, bordel de merde, pas pour me torcher avec !
(oui, j’ai aussi lu de bout en bout le dossier sur les insultes ^^)
J’aime à peu près tout dans Causette. Sa façon de s’intéresser à tous les sujets, de diffuser des informations que l’on ne trouve nulle part ailleurs, de traquer le sexisme (ordinaire ou pas), de parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux… sans oublier sa chronique écrite par Renaud !
J’aime surtout le fait qu’on n’y trouve ni conseils de maquillage, ni recettes de régime, ni idées shopping. Comme le proclame l’un des tee-shirts vendus dans la boutique de Causette, les femmes n’ont pas qu’un corps à faire correspondre à des standards venus d’ailleurs ; elles ont aussi un cerveau. Et c’est à lui que le magazine s’adresse.
Quand je les ai lus, mes exemplaires de Causette passent dans les mains de ma fille. Elle a dix-neuf ans, un âge idéal pour lire ce magazine et construire un monde plus féminin. Et vous savez quoi ? Elle est fan elle aussi 🙂
Cet article vous a plu ? Partagez-le !