Papier vs numérique : la couverture

Papier vs numérique
© Markus Bormann – Fotolia.com

Écrire, c’est bien (c’est même merveilleux J) mais si vous souhaitez diffuser vos textes, les vendre sous la forme de livre (papier ou numérique) il y a quelques petites choses à prévoir et sur lesquelles se pencher en plus du texte.

La plus importante de ces choses est la couverture.

Que votre livre soit au format papier dans une librairie de quartier ou au format numérique dans une librairie en ligne, sa couverture est la première chose que le lecteur potentiel va voir. C’est elle, et elle seule, qui va lui donner envie (ou pas) de s’arrêter sur votre livre pour le découvrir, parcourir le résumé, le feuilleter s’il est en papier… et peut-être, finalement, l’acheter.

Dans tous les cas, cette couverture doit donc attirer le regard. Par sa composition, le choix des couleurs, de l’image, la taille et la police du titre. Mais en numérique, il existe des contraintes supplémentaires.

Il suffit de parcourir les sites Internet des éditeurs ou des libraires en ligne pour voir que les couvertures des livres sont le plus souvent affichées sous la forme de vignettes très petites. Dès lors, une conclusion s’impose : pour que le titre et le nom de l’auteur soient lisibles, ils doivent être écrits très gros.

Faites le test avec un livre papier : scannez sa couverture et réduisez l’image jusqu’à obtenir une vignette de 100 x 150 pixels. Arrivez-vous toujours à lire le titre ? Le nom de l’auteur ? Reconnaissez-vous ce que représente la couverture ?

Si vous répondez oui à ces trois questions, alors la couverture est adaptée à une diffusion du livre en numérique. Si vous répondez non, il y a forcément quelque chose à faire pour arranger les choses, soit en modifiant les lettres, soit en revoyant les couleurs.

Votre premier réflexe sera peut-être de grossir les caractères, mais ce n’est pas toujours suffisant : certaines polices ne le supportent pas bien et deviennent quasiment illisibles lorsque les caractères sont trop gros.

Selon la longueur de votre titre, cela peut aussi être difficile. Dans ce cas, la meilleure option (hormis de raccourcir le titre !) est de changer de police pour en adopter une autre qui supporte mieux l’affichage en grand, dont les caractères soient moins larges, etc.

Le choix des couleurs est aussi important. L’affichage sur écran n’est pas adapté à la douceur de nuances subtiles. Il faut de la couleur vive. Sinon, l’image ne pourra pas restituer toute sa force. Il faut donc travailler sur la luminosité, le contraste… Encore faut-il avoir les compétences techniques nécessaires.

Faire appel à un graphiste web est donc une bonne idée pour mettre le maximum de chances de votre côté. C’est un investissement, certes. Mais si cela permet à votre livre de sortir du lot en sautant aux yeux de l’internaute qui est à la recherche d’un bon bouquin pour occuper ses longues soirées d’hiver, c’est tout bénéfice !

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

Laisser un commentaire

1 × cinq =