Devenir ce que l’on est

À l'intérieur de soi
Vous l’avez certainement remarqué : l’une de mes catégories d’articles s’intitule Être auteur. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que ce n’est pas une évidence. Parce qu’être soi-même est le défi essentiel que nous avons tous à relever au cours de notre vie et que cela mérite réflexion.

C’est tout le sujet du développement personnel !

Le site Internet du même nom organise chaque mois un événement intitulé À la croisée des blogs. Le principe en est simple : un blogueur choisit un thème, un sujet de réflexion, et chaque participant est appelé à publier sa contribution sous la forme d’un article dans son propre blog.

Ce mois-ci, c’est Cédric, du blog Techniques de méditation, qui s’y colle. Avec un thème aussi simple que large : être. Un thème qui ne pouvait que m’inspirer !

Je le disais dans l’un des tout premiers articles de ce blog : même si j’écris depuis que je sais tenir un stylo, il m’a fallu du temps pour me sentir (pour « être ») auteur. Beaucoup de temps. Une quarantaine d’années.

Sans doute parce que, comme l’écrit Rick Hanson dans Le cerveau de Bouddha : « Paradoxalement, il faut du temps pour devenir ce que l’on est déjà. »

Ce que l’on est (ou ce que l’on naît) est là de toute éternité, au fond de soi. Mais comme la pierre précieuse doit être libérée de sa gangue de terre ou de roche pour briller de tous ses feux, notre « être » doit être débarrassé de tout ce qui l’entoure et l’entrave pour révéler sa vraie substance.

Nous grandissons dans un cadre qui nous est imposé par la date et le lieu de notre naissance. Nous évoluons dans un environnement qui nous modèle, que nous le voulions ou non, et subissons toutes sortes d’influences.

Alors pour se trouver, pour se prouver, pour être soi, il faut du temps. Certains n’y arrivent jamais vraiment, tellement le poids des traditions ou du regard des autres sur eux est paralysant. D’autres sont plus rapides. Ou précoces.

Dans tous les cas, il en faut des essais ratés, des nuits de doute et de solitude, des années d’attente ou d’infortune, pour finir un jour par savoir, par être sûr que l’on est ce que l’on devait être de toute éternité.

Pour moi, désormais, c’est clair. Je suis auteur.

Je ne suis pas que cela, mais je suis surtout cela. C’est ce qui me définit le mieux aujourd’hui : la phrase sonne comme une évidence. Je me suis épluchée, débarrassée des couches inutiles de ma personne. Je me suis ancrée dans mon univers. Solidement.

Pour cela, j’ai forcément abandonné certaines choses, incompatibles avec ce que je me sentais devoir être. Mis de la distance entre certaines personnes et moi. Je me suis forcément aussi mise en marge d’un monde qui ne me correspondait pas.

Bref, j’ai pris des décisions.

Être soi, ce n’est donc pas seulement un état naturel, c’est aussi (et peut-être surtout) le fruit d’actions volontaires.

On n’est vraiment que si on le décide !

Ce n’est pas suffisant, mais c’est nécessaire, pour ne pas dire indispensable. Alors, qu’allez-vous décider aujourd’hui ?

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Cet article a 11 commentaires

    1. Auteur

      Bonjour Patricia,

      Merci pour ton commentaire, qui me touche, comme toujours lui aussi 🙂
      Merci de ta fidélité

      Florence

  1. Blanchet Serge

    Salut Flo,

    Touché en plein coeur. Devenir ce que je suis, c’est mon chemin. J’avance, je médite, je sais que j’ai une mission à accomplir, mais laquelle, et sous quelle forme la mettre en oeuvre. J’ai des pistes mais… « que vais-je décider aujourd’hui? »… Il en faut du courage pour devenir soi-même !

    Mille mercis
    Serge

    1. Auteur

      Bonjour Serge,

      Ravie de te voir ici 🙂 Je pense qu’il y aura des choses qui pourront t’intéresser !
      Du courage, de la sagesse, de l’inconscience, un grain de folie… Je ne sais pas ce qu’il faut, mais quand on « sait », on y va. Et c’est tellement bon 🙂
      Avec grand plaisir !

      Florence

  2. julie

    Bon article, j’écris depuis petite mais je ne me définissais pas et je me définie maintenant comme « écrivaine » qui est pour moi une personne qui aime écrire mais je ne suis pas encore une auteure car je n’ai pas encore publié mes écrits, par contre il m’a fallu 20 ans environ pour accepter mon corps, l’assumer et l’aimer, il m’a fallu 27 ans pour connaitre en profondeur mes goûts, je savais ce que j’aimais depuis petite mais je ne savais pas ce que je n’aimais pas en fiction à part les classiques dont je sais que je n’aime pas vraiment depuis le lycée mais il m’a fallu 27 ans pour comprendre que je n’aime pas vraiment la SFFF même en films et justement j’ai vu des films de ce genre pour comprendre et affirmer que c’est pas fait pour moi et 28 ans pour pouvoir l’affirmer et le dire à mes amies qui elles adorent ça et il m’a fallu 27 ans pour connaitre mes valeurs, savoir quel travail n’est pas fait pour moi en fonction de ma personnalité introvertie et en fonction si le travail n’est pas dans mes valeurs et ça, même si je suis toujours en recherche d’emploi xd donc oui il faut du temps pour se trouver, pour avoir confiance en soi, pour accepter, assumer et aimer son corps, pour trouver ses valeurs etc et l’écriture m’a aidé également à me connaitre: moi qui suis réservée, introvertie qui ne suis pas la blagueuse de service, j’ai remarqué par l’écriture que j’avais de l’humour également surtout humour ironique et sarcastique ^^ et j’ai aussi assumé mon côté sadique en écrivant où j’écris du thriller, je regarde des thrillers et j’en lis aussi! Une des choses qui me fascine est la psychologie humaine et la criminologie ainsi que la neurologie grâce à des romans de thrillers de science fiction alors que je ne suis pas du tout très sciences, l’astronomie ne m’intéresse pas mais la neurologie m’intéresse ^^ Voilà tout ça fait partie d’un tout pour se connaitre et en fait on a 4 visages qui est soi-même: 1) 1er visage: ce qu’on sait de nous et qu’on montre aux autres, 2) 2ème visage: ce qu’on sait de soi mais qu’on ne montre pas aux autres et qu’on ne dit pas aux autres, 3) ce que nos amies savent de nous mais qu’on peut ne pas se rendre compte, 4) l’inconscient une partie de nous qu’on ignore et qu’on va découvrir et apprendre à connaitre ^^ voilà tout ça c’est soi-même

    1. Auteur

      Bonjour Julie,

      J’aime bien ton découpage en quatre. Nous sommes en effet multifacettes… et aussi refaçonnables. Autant dire que nous ne sommes pas sortis de l’auberge ! Mais c’est ça la vie, de toute façon : une évolution constante. C’est ce qui en fait toute la richesse 🙂
      Si le sujet du rapport au corps t’intéresse, je te conseille l’excellente chaîne Youtube de Léa Bordier : https://www.youtube.com/channel/UCzgvmRCmKrSM7rxCnj1nUig avec sa série Cher corps.

      Florence

      1. julie

        ah oui je connais sa chaine et ses vidéos dont j’ai vu quelques unes mais pas toutes encore ^^ et j’ai vu des youtubeuses maigres minces qui me ressemblent dont je suis mince maigre et j’avais des complexes comme elles comme quoi quel que soit notre morphologie, on peut avoir des complexes même les filles minces, mêmes les filles qui sont belles au vue de la société peuvent ne pas s’aimer, aimer leur corps et ne pas se trouver belle! Il y a un très bon film avec humour et bon message sur le sujet qui s’appelle « Moi belle et jolie » dont titre original est « I feel pretty » qui parle du manque de confiance en soi, de notre volonté de se sentir belle et d’accepter notre corps: en faite c’est l’histoire d’une fille ronde qui veut être mince et belle, elle en fait le voeu et ça va être exaucé sans qu’elle change de corps dans un petit accident où c’est juste ses pensées qui ont changé en se voyant belle et avec ça, elle prend confiance en elle en se sentant bien et elle ose faire des choses

        1. Auteur

          Moi, je l’ai découverte récemment et j’ai entrepris de regarder toutes les vidéos (oui, je suis comme ça : quand je m’intéresse à un truc, j’ai tendance à y aller à fond ^^). Toutes les morphologies sont représentées, des âges différents aussi, et s’il y a bien une constante, c’est qu’effectivement tout se passe dans la tête. Si on décide de se trouver belle et de se comporter comme s’il était évident pour tout le monde qu’on l’est, les autres ressentent cette énergie positive et nous trouvent belles 🙂

          1. julie

            Exactement et c’est ce dont le film « Moi, belle et jolie » dans la tête d’une personne ronde qui ne se trouvait pas belle et qui dans sa tête s’est trouvée belle et a acquis de la confiance en elle, tout ça se passe dans ma tête! J’ai des amies qui sont complexées notamment dont je veux leur montrer les vidéos de Léa, leur montrer ce film et je vais leur donner en cadeau 2 livres bien fait: « je m’assume » et « je m’estime » de la maison d’édition « jouvence édition » et dont une autre de mes amies est trop gentille et n’arrive pas à dire « non » même à son travail et je lui ai donné des livres en cadeaux pour qu’elle ait confiance en elle et qu’elle y arrive

          2. Auteur

            Parfois, il suffit de peu de choses pour tout changer. Un regard, une phrase… Tu as raison de partager comme ça ce qui peut faire du bien. Avec de la bienveillance, on peut aider tellement de monde !

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