Parent ou écrivain, même combat !

 

Lâcher la main
J’ai lu il y a quelque temps une phrase d’un auteur américain qui comparait l’écriture au fait d’être parent. Parce que dans les deux cas, il n’existe pas vraiment de formation pour apprendre son « métier » et que tous autant que nous sommes, nous en sommes réduits à apprendre « sur le tas » et à faire de notre mieux sans vraiment savoir ce que cela va donner…

Mais la similitude ne s’arrête pas là.

L’écriture est source de grandes joies. Le fait d’être parent aussi.

L’écriture est source de grands tourments. Le fait d’être parent aussi !

L’auteur, comme le parent, se pose de nombreuses questions, fait face à de nombreux doutes (il a même parfois envie de tout envoyer promener), mais il lui arrive aussi de pleurer de joie face à un bonheur inattendu.

Le dénominateur commun de toutes ces émotions : leur intensité !

C’est sans doute ce qui fait que l’on a tant de mal à abandonner l’écriture lorsqu’on y a pris goût. Tout comme il n’est guère envisageable pour un parent digne de ce nom d’abandonner ses enfants…

D’ailleurs, quel écrivain ne considère pas ses livres (au moins un peu) comme ses bébés ? Lequel n’est pas prêt à tout donner pour eux et à les défendre bec et ongles ?

Et puis, l’auteur, comme le parent, doit accepter un jour de lâcher la main qui se love dans la sienne et de regarder son œuvre s’éloigner pour suivre son propre chemin. Avec tous ses doutes, ses inquiétudes… mais aussi avec confiance. Parce qu’il a tellement donné de lui à son « petit » qu’il le sait capable de résister aux vents contraires pour avancer.

Mes enfants sont à l’âge où on quitte le nid familial pour construire sa propre vie. Est-ce un hasard si je commence justement à me sentir vraiment écrivain ?

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

Cet article a 4 commentaires

  1. julie

    je ne suis pas parent mais la métaphore est bonne et c’est vrai que ces situations se ressemblent même si j’ai jamais douté en écrivant en ayant un regard bienveillant sur ce que j’ai écrit et oui je considère mes écrits comme mes bébés et je considère aussi mes dessins comme mes bébés surtout mes personnages que j’ai dessiné et crée de mon imagination ils sont mes bébés uniques et mes écrits sont mes bébés uniques aussi et c’est aussi peut-être ça qui fait que je ne veux pas d’enfants, je peux m’occuper des enfants des autres temporairement mais je n’en désire pas et aussi je n’ai pas le temps pour un copain étant célibataire ni le temps pour m’occuper d’un animal car mes bébés sont déjà mes passions et l’écriture et tout ça me prend déjà du temps que je n’ai pas de temps à consacrer à une autre personne à part des amies que je vois de temps en temps ni temps à consacrer à m’occuper d’un animal

    1. Auteur

      Bonjour Julie,

      Tant mieux si la métaphore te parle. J’apprécie d’autant plus de la part de quelqu’un qui ne veux pas d’enfants ! D’ailleurs, je conçois tout à fait qu’on puisse ne pas en désirer, même si pour moi c’était une évidence. Enfin… à partir de 25 ans, je dirais. Avant, c’était une autre histoire.

      Florence

      1. julie

        ok ^^ j’ai 28 ans et je n’en désire pas xd et j’ai déjà travaillé dans des centres de loisirs et hyper fatiguant avec des horaires de 7h30 jusqu’à 20h l’été, quand j’ai 5-6 enfants je peux gérer mais pas trop plus et en plus j’étais H24 avec les enfants durant l’été moi qui suis introvertie en plus d’avoir été timide à l’époque et pas trop d’autorité, je me faisais manger par les petits qui prenaient le dessus, je pouvais gueuler j’en perdais ma voix et c’est fatiguant et énervant! Du coup pour toutes ces raisons je ne veux pas avoir d’enfants en plus qu’avant je voulais être prof ou animatrice car j’aimais jouer de temps en temps avec des cousins maintenant je sais que non c’est pas fait pour moi xd Après éduquer et animer des ateliers créatifs pour enfants de temps en temps ça j’aimerai bien faire une fois que je me serai lancée dans l’écriture et que j’aurai trouver un job à côté pour vivre et éduquer les enfants sur des questions sexistes, féministes etc j’aimerai faire

        1. Auteur

          C’est sûr qu’avoir affaire H24 à des groupes d’enfants, ce n’est pas l’idéal pour se donner envie d’en avoir. Je dirais même que c’est tout l’inverse ! Personnellement, avec un groupe d’enfants, je n’ai jamais été très à l’aise. Par contre, quand il n’y en a que deux ou trois, je trouve que c’est passionnant de travailler avec eux. En tout cas quand ils sont petits ! Ils sont curieux de tout et ont envie d’apprendre et ça, c’est génial. Il y a beaucoup de gens que les questions des enfants agacent. Moi, je les ai toujours vécues comme un challenge : trouver la réponse adaptée à l’âge et aux connaissances de l’enfant qui a posé la question. Parfois, c’est simple. Souvent, il faut vraiment se creuser le méninges 🙂

Laisser un commentaire

4 × deux =